Side:Hjalmar Christensen - Bastarder.djvu/113

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Med let sentimental, en smule sprukken stemme reciterede han halvhøit et vers af Baudelaire

«Rien ne peut l’égayer, ni gibier, ni faucon
Ni son peuple mourant en façe de balcon.
Du bauffon favori la grotesque ballade
Ne distrait plus le front de ce cruel malade;
Son lit fleurdelisé se transforme en tombeau
Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d’impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.
Le savant, qui lui fait de l’or, n’a jamais pu
De son être exstirper l’élément corrompu,
Et dans ces bains de sang, qui des Romains nous viennent,
Et dont sur leurs vieux jours les puissants se souviennent,
Il n’a su réchauffer ce cadavre hébété,
Ou coule au lieu de sang l’eau verte de Léthé.»

«L’eau verte de Léthé,» gjentog han med bedrøvet røst. De melankolske vers virkede for et øieblik behagelig mildnende:

«Et les dames d’atour, pour qui tout prince est beau,
Ne savent plus trouver d’impudique toilette
Pour tirer un souris de ce jeune squelette.»

Did måtte man altså komme. Det var dog noget, denne tause, stivnede, hånlig ensomme livslede, — det var, trods alt, den eneste varige glæde. «L’élément corrompu» — når det endelig engang nåede til at fylde ens sjæl, når giften havde gjort ens blod grønt som Lethes vand,

8 — Bastarder.